XI - Synthèses > Epilogue
L’année précédant sa mort, Kickert peignit encore quelques œuvres.
Malheureusement il souffrit d’un orteil "en marteau" et refusa d’être
opéré, préférant renoncer à la marche qu’il pratiquait chaque jour.
Cette inactivité lui fut funeste. Le cardiologue qui le suivait depuis
quelque temps constata des désordres qui l’avaient jusque-là épargné.
De plus, il éprouva des difficultés de vessie que le spécialiste appelé
en consultation attribua à la prostate dont il jugea l’ablation
urgente. L’opération se faisait en deux temps. Kickert subit le
premier, mais dut demeurer alité en attendant le second. Le 26 juin
1965, jour prévu pour cette dernière intervention, il fut foudroyé dans
son atelier par une attaque cardiaque à laquelle il succomba. Il repose
à côté de sa femme dans le cimetière de Choisel.
Ainsi se termine le récit de la vie de Conrad Kickert, avec ses ombres
et ses lumières, rapportée consciencieusement et, aussi objectivement
que possible. Le peintre laisse plus de deux mille œuvres qui se
chargeront maintenant de lui donner un avenir.